Les bienfaits du massage sont empiriquement reconnus. Ils sont physiologiques ou psychologiques, et recouvrent de vastes domaines. Des bienfaits réels et variés, les uns flagrants, et d’autres plus ténus. Des effets simples à comprendre et à percevoir, et d’autres complexes, brouillés par le jeu des interactions, difficiles à isoler et à caractériser, parfois sans nom. Des effets tels et tellement nombreux que leur inventaire en amoindrirait presque la crédibilité tant il est considérable. Mais il est certain que massés et masseurs partagent au quotidien la joie du bien-être et de l’accalmie des douleurs. Les bienfaits sont là, c’est indéniable.
Douloureuse parfois, silencieuse souvent, la contracture est due à l’utilisation excessive ou répétitive d’un muscle. Sa capacité d’auto réparation et de décontraction est dépassée. Les fibres musculaires sont en souffrance soit du fait d’une inflammation, soit du fait de l’accumulation des déchets, soit, le plus souvent, du fait de l’impossibilité qu’un muscle a de se détendre par lui-même, sans une intervention extérieure.
Les tendons ? Vous savez, ces ficelles blanches, plus ou moins longues. Plus ou moins importantes. Qui prolongent nos muscles et les relient à notre squelette. Vous n’en entendez pas souvent parler. Ils sont discrets et n’attirent pas l’attention. Il est rare d’entendre dire « j’ai mal aux tendons » ou, « prenez soin de vos tendons ». Pourtant, la santé, et plus simplement la souplesese, de ce gros millier de serviteurs discrets constitue un chemin essentiel de notre recherche de santé globale.
Parions que vous ne le saviez pas : vous avez des fascias et leur bon fonctionnement est primordial pour la bonne santé de votre organisme. Le massage permet de les entretenir.
Aie ! ça fait mal quand le masseur appuie… Oui, mais avouez que cela fait aussi du bien. Quel est donc ce mystère ? Que sont ces points de pression qui libèrent une douleur exquise et sur lesquels s’arrêtent les mains du masseur ? En fait, ils sont de deux natures très différentes. Les uns sont des points anatomiques permanents et qui existent sur le corps humain indépendamment de toute pathologie. Nous les appellerons « points d’acupression ». Les autres sont des zones où s’exprime une douleur conjoncturelle, manifestation ou effet secondaire d’une pathologie. Ils sont dénommés « points gâchettes ». Parfois, points d’acupression et points gâchettes se superposent et se confondent.
C’est un fait, 80% des personnes témoignent d’un meilleur sommeil pendant les deux jours suivant un massage. Effectivement, le massage s’avère un des meilleurs moyens pour retrouver ou améliorer son sommeil. Cela étant, il n’y a pas un chemin, unique et direct, conduisant du massage au sommeil. L’amélioration du sommeil doit plutôt être considérée comme un des effets secondaires du massage parmi lesquels on compte la réduction du stress, l’amélioration de la circulation sanguine et lymphatique et le soulagement des tensions.
Contre les bactéries, les virus, les toxines, les cellules défaillantes de notre organisme, notre système immunitaire est en alerte permanente. Il arrive pourtant que cette armada de cellules dysfonctionne. Notre système de défense devient moins performant ou a contrario, il se trompe de cible et attaque le corps qu’il est censé protéger.
Le lâcher-prise ! Il semble que tout le monde ait ce mot là à la bouche. Mais en quoi est-ce si important et qu’est-ce que cela m’apporte finalement ? Question légitime à laquelle il faut répondre. Alors, si je vous dis que : lâcher prise c’est le fait de mettre de côté tout ce qui nous empêche d’aller bien. Vous y voyez un plus clair sur l’intérêt de cet acte libérateur. Lequel implique un travail sur soi pour accepter d’avoir confiance en soi et plus généralement en la vie ?
Les sportifs ont depuis longtemps ressenti les bénéfices du massage après un effort intense. Des chercheurs se sont attachés à comprendre pourquoi. Ils ont mis en évidence que le massage réduit la production des cytokines et stimule les mitochondries, deux contributions puissamment anti-inflammatoires.
En intervenant en pression sur des points précis du corps, les mêmes points qu’utilisés en acupuncture, le masseur envoie un message qui active et régénère les équilibres physiologiques et les organes. Dans ce cas, le massage relève tout autant de l’activation d’une mémoire primaire du corps, associée aux méridiens énergétiques, que d’une action mécanique sur les tissus qui les encapsulent.
Le rééquilibrage énergétique et électromagnétique du corps est certainement l’intention la plus générique et la plus évidente du massage. Elle n’en est pas moins la plus délicate à exprimer en une technique repérée et stabilisée. Il est donc essentiel de bien faire la part entre les effets d’annonce d’apprentis magnétiseurs, et la réalité des techniques de massage.
La structure de la matière est constituée à 99% de vide. La matière « matérielle » (les particules) représente moins de 1% de ce qui structure un être humain. Tout le reste n’est qu’électricité, ondes et vibrations. Le massage n’agit donc pas uniquement sur le corps en tant que matière. Il interfère nécessairement dans une multitude de champs qui sont impactés par l’intrusion électromagnétique que constitue les mains du masseur, voire la simple présence du masseur lui-même.
Les bienfaits du massage sont empiriquement prouvés depuis des millénaires. Chacun peut, sans démonstration scientifique, les ressentir en son corps. Pour autant notre rationalisme occidental verrait d’un œil favorable l’idée que la recherche scientifique puisse conforter ce que nous ressentons. Malheureusement, la faculté de médecine et la recherche médicale n’accordent qu’une attention distraite à ce qu’elle considère au mieux comme une pratique de confort. Les travaux scientifiques sur le massage sont peu nombreux.