Les différentes approches expérimentales conduites au cours des 10 dernières années tendent à confirmer l’existence d’un nouveau système corporel : le « système primo-vasculaire » (PVS pour primo vascular system).
Le PVS intègre les caractéristiques des systèmes cardiovasculaire, nerveux, immunitaire et hormonal. Il est associé aux vaisseaux et aux nerfs et est abondant dans le tissu conjonctif lâche, le tissu adipeux, les membranes séreuses et les fascias ; par conséquent, il est possible qu’il soit distribué sous forme de toile entre tous les systèmes du corps, y compris les tissus des organes. En suivant les vaisseaux et les nerfs, le PVS utilise ces structures comme un type de «route» et comme un moyen d’influencer les systèmes et les organes du corps. En fait, les tissus et les organes qui fournissent, drainent et innervent sont dupliqués par le PVS. Cette duplication peut être un moyen de contrôler ces fonctions. Le PVS contrôle le système cardiovasculaire (qui fournit des substances et des hormones aux organes) et le système nerveux (qui fournit des impulsions aux organes). Sur cette figure, le PVS est figuré en vert. Il serait transversal à tous les systèmes et les contrôlerait.
Le PVS serait un canal optique pour l’émission de photons. L’onde électromagnétique stationnaire qui traverse le PVS, et donc l’ADN dans le PVS, pourrait être l’énergie vitale « Qi » qui est distribuée dans tout le corps. Les chercheurs font l’hypothèse que la fonction du PVS en tant que canal optique est étroitement liée à l’ADN dans le PVS. Ainsi l’ADN, qui porte des informations génétiques, serait capable de stocker des informations obtenues à partir de champs physiques environnementaux tels que les champs électromagnétiques. Ce qui ouvre à de nouvelles explications des mécanismes de l’évolution.
Le PVS fournit un substrat physique pour expliquer les points d’acupuncture et les méridiens.
Le PVS contient des réseaux de circulation relativement indépendants et une circulation superficielle, profonde et organique. Les filets de circulation indépendants peuvent augmenter, en fonction des besoins changeants des tissus d’un organe. Dans des circonstances nécessitant des réactions plus systémiques ou du corps entier, les interconnexions et les parties «dormantes» du PVS peuvent être activées.
Les aiguilles acupuncturales et d’autres techniques d’acupuncture peuvent provoquer des stimuli mécaniques ou électriques. Les aiguilles peuvent servir d’antennes pour influencer de l’extérieur des champs physiques tels que des champs électromagnétiques. Dans des situations pathologiques, les cellules endommagées envoient des signaux ; le PVS transmet ensuite le fluide primo aux cellules endommagées pour fournir les substances et les informations nécessaires à la réparation des cellules. La direction de la communication dans cette situation sera dans la direction opposée à la normale et commencera à partir de l’organe. Le PVS dans la capsule d’une tumeur peut être un autre moyen de produire des métastases, mais cela peut aussi être un moyen de réparer des cellules mal programmées et en croissance.
Comment la science prouve que les méridiens existent ?
Les études qui démontrent l'existence des méridiens sont fondées sur l’analyse de la migration de substances radioactives injectées en différents points d’acupuncture. Ces études convergent sur un certain nombre de constats : - Le produit injecté en un point d’acupuncture suit le trajet des méridiens. À l’inverse, les injections faites en dehors de ces points, ne donnent aucun résultat cohérent. - La migration des substances radioactives ne suit pas les vaisseaux sanguins ou lymphatiques. Elles ont un trajet qui leur est propre, conforme aux méridiens, et bien plus lent que la circulation sanguine ou lymphatique. - Injecté aux points « rein 7 », le produit radioactif progresse de manière identique des deux côtés alors que chez les personnes ayant une maladie d’un rein, le produit progresse de manière différente entre le côté où se trouve le rein sain et celui où se situe le rein malade. - La stimulation d’un point d’acupuncture (aiguille, moxibustion, laser…) accélère la migration du traceur le long du méridien stimulé. Non seulement du côté stimulé mais aussi dans le méridien correspondant situé sur le côté opposé. - L’efficacité de la stimulation au laser n’est pas la même selon la fréquence utilisée. Seule une fréquence basse a montré une efficacité sur la migration du traceur - Une autre expérience intéressante a consisté à mettre en évidence qu’en stimulant un point défini on obtient également une activité sur le point controlatéral correspondant. Les chercheurs en déduisent que l’information se transmet probablement par voie nerveuse réflexe - Par des mesures biologiques les chercheurs ont pu découvrir que la stimulation d’un point d’acupuncture parvient à produire une modification physiologique dans des globules blancs.